Henri AUBRIOT est né à Cour-l'Evêque le 20 Octobre 1892. Il était le fils de Victor AUBRIOT, cultivateur à la Ferme de Rouville, et de Reine VERDIER. Il fait partie d'une vieille famille de Cour-l'Evêque dont de nombreux descendants habitent toujours le village aujourd'hui. Il intègre son régiment le 16 Septembre 1914 et deviendra Caporal au sein du 170ème RI (Régiment d'Infanterie). Il décèdera à l'hôpital n°12 installé à Vadelaincourt (55) des suites de ses blessures de guerre le 10 Mars 1916. Il avait 23 ans.
Raoul MAROILLER est né à Cour-l'Evêque le 4 Décembre 1895. Il était le fils de Léon MAROILLER, charbonnier, et d'Augustine BRALET. Comme Henri AUBRIOT, il incorpore le 170ème RI (Régiment d'Infanterie). Il sera tué à l'ennemi le 27 Avril 1916 au nord-est de Verdun (55). Il était âgé de 20 ans seulement.
Joseph MONGIN est né à Cour-l'Evêque le 26 Mai 1881. Il était le fils aîné d'Amédée MONGIN et de Marie PARISEL. De cette union naquirent deux autres garçons : Gustave en 1888 et Henri en 1894. Son père était tailleur de pierres de profession et a été maire de Cour-l'Evêque au début du XXème siècle. Joseph, cultivateur, rejoint son régiment du 9ème Régiment d'Artillerie à Pied le 3 Août 1914. Le 1er Octobre 1917, il est incorporé au 83ème RAL (Régiment d'Artillerie Lourde) comme canonnier. Quatre jours plus tard, le 5 Octobre, il est tué à l'ennemi à Boesinghe (Belgique), près de la Ferme du Paratonnerre. Il avait 36 ans. Joseph MONGIN repose à la Nécropole Nationale "Notre-Dame-de-Lorette" à Ablain-Saint-Nazaire (62) dans la tombe individuelle n° 3613, au rang n° 9 du Carré n° 18. Sur les trois garçons MONGIN, deux sont morts pour la France (Gustave en 1915 et Joseph en 1917). Le troisième, Henri, décèdera en 1921 à l'âge de 27 ans d'une tuberculose contractée pendant la guerre.
Gustave MONGIN est né à Cour-l'Evêque le 15 Juillet 1888. Il était le deuxième fils d'Amédée MONGIN et de Marie PARISEL. De cette union naquirent deux autres garçons : Joseph en 1881 et Henri en 1894. Son père était tailleur de pierres de profession et a été maire de Cour-l'Evêque au début du XXème siècle. Joseph est cultivateur quand il rejoint le 5 Novembre 1914 le 109ème RI (Régiment d'Infanterie). Gradé 2ème classe, il sera porté disparu le 13 Mai 1915 et déclaré décédé par un jugement déclaratif de décès rendu le 7 Juin 1921 par le Tribunal de Chaumont (52). Il avait 26 ans. Sur les trois garçons MONGIN, deux sont morts pour la France (Gustave en 1915 et Joseph en 1917). Le troisième, Henri, décèdera en 1921 à l'âge de 27 ans d'une tuberculose contractée pendant la guerre.
Louis ODOT est né à Cour-l'Evêque le 2 Février 1886. Il était le fils de Jean ODOT, manouvrier, et de Mélanie BOURLIER. Charbonnier de profession, il rejoint son régiment, le 59ème RAC (Régiment d'Artillerie de Campagne), le 4 Août 1914. Canonnier conducteur, il sera bléssé mortellement (éclat d'obus côté gauche et intoxication) le 19 Octobre 1917 à la Neuville (59) en assurant un ravitaillement sous un violent bombardement ennemi. Conducteur "brave et dévoué", Louis ODOT recevra la Médaille Militaire (n°6653) à titre posthume des mains du Maréchal de France, Commandant en Chef des Armées Françaises de l'Est. Il repose à la Nécropole Nationale de Crouy (02) au milieu de près de 3 000 soldats français morts à la bataille du Chemin des Dames. Sa tombe porte le numéro 93 et se trouve dans le Carré E. Il était âgé de 31 ans.
Jules ROGEOT est né le 21 Mars 1885 à Quenoche (70). Il incorpore le 152ème RI (Régiment d'Infanterie) et sera tué à l'ennemi le 27 Février 1915 à Steinbach (68). Gradé 2ème classe, il était âgé de 29 ans et fut le premier à tomber sur le champs de bataille parmi les soldats originaire du village de Cour-l'Evêque.
Ferdinand ROYER est né à Cour-l'Evêque le 15 Juin 1876. Il était le fils de François ROYER, manouvrier, et de Louise PARISEL, gantière. Quand il rejoint le 42ème RI (Régiment d'Infanterie) le 2 Août 1914, il exerçe le métier de charbonnier, activité courante à cette époque dans les forêts autour du village. Après être passé au 47ème RI en Décembre 1914, il incorpore le 226ème RI le 14 Mars 1915. Au grade de 2ème classe, il sera tué à l'ennemi quatre mois plus tard à Ablain-Saint-Nazaire (62) non loin d'Arras. Il fut déclaré mort pour la France le 18 Mai 1915 à la suite d'une grande offenssive française pour essayer de reprendre les collines de l'Artois mais son décès fut fixé entre le 18 Mai et le 14 Juillet 1915. Il avait 39 ans et laissa une veuve, Ernestine, avec qui il s'était marié 6 ans auparavant. Ferdinand ROYER repose à la Nécropole Nationale "Notre-Dame-de-Lorette" d'Ablain-Saint-Nazaire (62), la plus grande nécropole militaire de France, dans une tombe individuelle portant le numéro 8414, au rang n° 9 du Carré n° 42, parmi 20 000 autres corps identifiés et plus de 22 000 corps inconnus.